Petit oiseau de toutes les couleurs, observé dans le jardin de mon imagination. Il me rappelle à quel point la nature ne cesse de nous inspirer.
Ce souvenir m’amène à une réflexion plus large : celle de la nature et des menaces climatiques qui pèsent sur elle.
On attend souvent que les lois changent, que les gouvernements agissent, que le monde se réforme. Mais la vérité, c’est que nos gestes individuels comptent. À eux seuls, ils représentent près de 30 % de l’effort collectif nécessaire pour freiner le dérèglement climatique. C’est immense. Et c’est encourageant, surtout, parce que cela veut dire que chacun de nous peut faire une différence.
Ne plus consommer de viande rouge, ou n’en manger qu’à des occasions spéciales et, par ricochet, réduire notre consommation de produits laitiers. Voyager le moins possible, et le moins loin possible. Adapter notre maison ou notre manière de vivre, acheter moins, acheter local, acheter usagé, réparer, transmettre, passer au suivant. Ces gestes demandent parfois des efforts, des renoncements et un peu — sinon beaucoup — d’adaptation. Pourtant, chacun d’eux nous rappelle qu’il existe une façon plus douce, plus consciente et plus équitable d’habiter le monde, ce monde que nous léguerons à nos enfants. Un pas à la fois, nous pouvons y arriver.
Nous oublions parfois que protéger la nature, c’est aussi nous protéger nous-mêmes. C’est préserver la beauté, la lumière des matins clairs, le bruissement du vent dans les arbres et le chant des oiseaux. Agir tout de suite plutôt qu’attendre, c’est offrir à nos enfants l’espoir. C’est leur dire qu’on se soucie d’eux.
Je regarde mon petit oiseau et je me dis qu’il n’est pas né par hasard : je venais tout juste d’écouter le plus récent épisode du balado de Chaleur humaine (que je vous invite d’ailleurs à découvrir). À sa manière, mon oiseau porte un message de douceur et de vigilance.
Et peut-être qu’il nous invite à prendre soin du vivant, pendant qu’il en est encore temps.

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