Entre deux lec­tures plus ardues, j’aime me laiss­er porter par des romans qui apaisent et récon­for­tent.

« Le restau­rant de l’amour retrou­vé », par exem­ple, est tout à fait le genre de livre qui m’aident à ralen­tir après m’être cassé la tête pour mon cours d’éthique. On y savoure le par­fum d’un thé, le bruisse­ment d’une let­tre écrite pour quelqu’un d’autre ou la beauté frag­ile d’une fleur que l’on prend enfin le temps de regarder. Chaque détail, en apparence ordi­naire, devient lumineux et essen­tiel. Les his­toire d’I­to Ogawa sont des bulles de douceur, des refuges où l’on respire mieux.

C’est un peu cette atmo­sphère feu­trée que j’ai voulu recréer dans mon dessin : des couleurs qui réchauf­fent, un intérieur où la lumière s’attarde, un espace qui respire la paix et la bien­veil­lance. Comme une bulle à l’intérieur de laque­lle on peut se pos­er et rêver. C’est ce que j’ai voulu ren­dre, en tout cas !

L’idée de me servir de cette illus­tra­tion pour la page cou­ver­ture de mon prochain roman m’a même effleuré l’e­sprit. Que vous inspire cette image ?

J’aime, en tout cas, l’idée de con­cevoir de A à Z mon prochain livre. Ce sont toutes des choses envis­age­ables main­tenant que je suis écrivaine indépen­dante !